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Hiroshima Newsletter Printemps

Hiroshima est célèbre pour sa version de l’Okonomiyaki, plat familial que l’on appelle souvent “crêpe japonaise”, mais ce n’est pas tout ! 

Connaissez-vous toutes les spécialités de la région d’Hiroshima ? Que ce soit sucré ou salé, les occasions gourmandes ne manquent pas dans cette région du bord de la mer intérieure. 


 

       

LE MOMIJI MANJU

 

 

Le manjû est une pâtisserie traditionnelle japonaise déclinée sous de nombreuses formes. De nombreuses régions ont leur propres recettes de manjû, variant selon leur cuisson, leur forme ou encore leur garniture.

Lorsque l’on se rend à Miyajima, il est difficile de passer à côté de son célèbre momiji manjû. Spécialité de l’île, cette petite pâtisserie en forme de feuille d’érable fourrée est un délicieux goûter mais également un parfait souvenir de voyage.

Généralement fourré à la pâte d’haricot rouge, de nombreuses variantes se sont popularisés. Il est possible de les déguster fourrés au chocolat, à la crème pâtissière, au matcha ou même aux agrumes. A chacun son préféré !

 Au centre d’artisanat traditionnel, vous pouvez essayer de confectionner vos propres momiji manju.

 

 

Frais pour les Momiji Manju : 756 yen (avec un souvenir à emporter, temps nécessaire : environ 1h)

Réservation nécessaire. (Vous pouvez réserver jusqu’à 1 an à l’avance et au minimum 1 semaine avant la date désirée.)

 

Accès :

Adresse : 1165-9 Miyajimachō, Hatsukaichi-shi, Hiroshima 739-0588, Japon

Ouverture des ateliers : de 9h à 17h

Fermeture les lundis, lendemains de fêtes nationales et du 29 Décembre au 3 janvier

Pour réserver, veuillez contacter le Centre de l’Artisanat Traditionnel : +81-829-44-1758

 

 


    

ANAGOMESHI

 

 

L’anguille est un met que nous n’avons que peu l’occasion de déguster en France. Même si l’occasion se présente plus fréquemment au Japon, cela reste un met de choix et de fin gourmet.

Si vous passez à Hiroshima, ce sera l’occasion parfaite de déguster un plat à base d’anguille : l’anagomeshi.

L’anguille y est grillée au feu de bois et posée délicatement sur du riz cuit dans de la sauce soja et dans du bouillon d’anguille. Le riz est donc beaucoup plus parfumé que celui de l’unagidon, un autre donburi à base d’anguille mais où le riz est nature.

Il est souvent très impressionnant de voir les cuisiniers préparer l’anguille encore vivante, dans l’enceinte du restaurant.

 

 

 


     

ORGANIC CAFE KISATEN SAEKI 

 

 

Ce petit café à l’ambiance typique de la période Showa se trouve à quelques minutes du parc du mémorial de la paix de Hiroshima. Bien qu’ouvert en 1977, la carte y est résolument moderne et dans l’air du temps, avec ses plats préparés à base d’ingrédients naturels et bio, achetés chez les fermes locales. On y propose des menus pour tous les goûts, bio, végétarien, végan et sans gluten. Alors que les options végans et végétariennes sont font rares au Japon, la variété du menu a de quoi séduire.

On retrouve au menu du curry végan, des steaks de lentilles, des croquettes de riz ou encore des sandwichs à l’escalope végan.

 

Accès :

Entre 750 et 1150 le menu

Ouvert de 7h30 à 20h

Déjeuner servi jusqu’à 11h

Adresse : 1 Chome-4-25 KamiyachōNaka-ku, Hiroshima-shi, Hiroshima-ken 730-0031, Japon

 


        

LE SAKE DE HIROSHIMA 

 

Contrairement à ce qu’il est couramment pensé, le saké n’est pas un alcool fort. En effet, le degré d’alcool du saké se situe généralement autour des 15°, à peine plus qu’un vin.

Hiroshima fait actuellement partie des trois départements produisant le plus de saké au Japon, mais cela n’a pas été toujours le cas. Pour faire un bon saké, de nombreuses conditions doivent être remplies, concernant la qualité et la variété de riz, de la levure mais également de l’eau. Pendant longtemps la plupart des brasseries de saké étaient situées dans le quartier de Nada à Kobe et celui de Fushimi à Kyoto, pour leur environnement propice à la fabrication de saké. En revanche, l’eau de source de Hiroshima était trop douce pour permettre sa fabrication.

C’est grâce à trois ingénieurs du ministère de l’agriculture que ce problème fut surmonté, en élaborant des techniques élaborées permettant la transformation du riz en alcool. C’est ainsi qu’est né un nouveau saké, le saké Ginjo.

De nos jours, de nombreuses brasseries de saké continuent de produire leur alcool, parfois même en allant jusqu’à produire leur propre riz.  

Pour déguster le saké de Hiroshima, vous pouvez vous rendre à Saijo, quartier de la ville de Higashi-Hiroshima. Dans la rue de sakura dôri, 8 brasseries de saké sont ouvertes au public. Après une petite visite explicative, vous pourrez comparer les sakés en les goûtant.

Dans ce même quartier au mois d’octobre, se tient le festival du saké de Saijo, où sont exposés des saké de tout le pays.

 

 

WA-SAKURA