Les œuvres du port d'Uno

Porte d’entrée sur les îles de la mer intérieure de Seto, le port d’Uno a connu un déclin certain en tant que port de passage avant d’être revitalisé avec succès par des projets artistiques. Ainsi, le port donnant accès aux îles de Naoshima, Inushima, Teshima ou encore Shōdoshima, participe activement à l’évènement artistique de la Triennale de Setouchi ou Setouchi International Art Fair.

Tout d’abord, montez dans un train au design extérieur contemporain pensé par l’artiste Esther Stocker. Les trois gares précédant la gare d’Uno, sur la ligne Uno Port, ont chacune un design particulier : des carreaux aux grandes lignes en noir et blanc de la gare d’Uno.

L’installation la plus emblématique du port est certainement Chinu the Black Sea Bream (« Chinu, la dorade noire d’Uno »), créée en 2010 lors de la première organisation de la triennale de Setouchi, par Yodogawa Technique, à l’aide d’objets domestiques et de déchets rejetés par la mer. Tous les trois ans, la partie abîmée par l’air marin est remplacée et les couleurs sont retouchées. En 2016, Child Chinu, the Black Sea Bream, reprend les codes de la première sculpture avec en son cœur un toboggan pour les enfants.

Ensuite, l’artiste Ozawa Atsushi propose deux installations au vocabulaire naval, Memory of ship’s Hull. Il s’agit d’une hélice et d’une ancre en trois dimensions, vestiges d’anciens navires de la marine impériale japonaise et norvégienne. Les différentes pièces apposées ont d’abord été fabriquées dans un atelier puis soudées sur l’œuvre finale. Les réalisations sont en outre en éternelle évolution. Le plasticien ne s’arrête pas là en présentant Beyond the last stop, des vélos à la structure issue de fer fondu puis soudés. Disponibles à la location, ils vous permettront de visiter la ville en toute liberté.

De nombreuses autres œuvres sont installées ici et là dans les environs du port. Avec de nombreux restaurants et hôtels, la ville d’Uno a su se redynamiser avec succès.